Découvrez les engagements derrière le Canal
Retrouvez ici les engagements structurants de la Société du Canal Seine-Nord Europe et des partenaires du projet.
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Retrouvez ici les engagements structurants de la Société du Canal Seine-Nord Europe et des partenaires du projet.
À Aubencheul-au-Bac, la finalisation de la zone d’arrière-quai, après des opérations d’archéologie préventive, a permis d’adapter l’organisation des travaux. Les terres excavées à l’avant du futur quai, qui devaient initialement être évacuées seront désormais stockées sur place et réutilisées dans les prochaines années à proximité de la future écluse d’Oisy-le-Verger.
Cette adaptation de chantier supprime la traversée des camions dans la commune, limitant les nuisances pour les riverains de la RD14E/71 et réduisant l’empreinte carbone de l’opération.
Les travaux ont repris le 3 novembre 2025 et se poursuivront jusqu’au début de l’année 2026. Les opérations en cours concernent la finalisation de la zone d’arrière-quai, les terrassements à l’avant du quai et le stockage des matériaux le long de la RD14E.
À Ytres, Sanef poursuit la construction du viaduc de l’A2 qui franchira le Canal. L’ouvrage mesurera 122 mètres de long pour 26 mètres de large. Après les travaux de démolition et de terrassements réalisés durant l’été 2025, le chantier est désormais concentré sur le génie civil, avec la réalisation des fondations et des deux culées (appuis situés aux extrémités d’un pont, qui retiennent les terres et supportent le tablier de l’ouvrage).
Pour maintenir la circulation pendant les travaux, une déviation provisoire à 2 × 2 voies est en service depuis avril 2025, avec une limitation de vitesse à 110 KM/H dans les deux sens. Cette configuration sera maintenue durant environ deux ans afin d’assurer le maintien de la circulation sur l’A2 durant la construction du viaduc, sous réserve des conditions météorologiques et des aléas de chantier.
Pour accompagner la construction du Canal Seine-Nord Europe, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) intervient dans le secteur de Marquion afin d’adapter son réseau électrique. A cet endroit, l’emplacement de deux lignes à haute tension coïncidait avec celui de la future écluse de Marquion-Bourlon. Il a donc fallu tirer les câbles sous terre, sur 1 100 mètres, pour contourner l’emprise de la future écluse. Les deux lignes sont désormais enterrées et mises sous tension.
En mai dernier, un nouveau pylône « aérosouterrain » de 13 tonnes et près de 30 mètres de haut a été installé près de l’A26 pour connecter la ligne Cambrai-Marquion, dont la mise sous tension s’est faite en juin. Le deuxième pylône de connexion, où ressortent les câbles souterrains, est opérationnel depuis le printemps. Les pylônes situés dans l’intervalle, devenus inutiles, ont été démontés à l’été. La nouvelle installation désormais en place permet de transporter la fibre optique en plus de l’électricité.
Une opération similaire s’était déroulée en avril 2025 sur l’autre ligne électrique entre Marquion et Prémy. Certains pylônes des lignes aériennes ont été renforcés au niveau de leur fondation.
Financé à hauteur de près de 4 millions d’euros par la Société du Canal Seine-Nord Europe, ce chantier intègre aussi le passage de la fibre optique.
Pylônes aéro-souterrain connectant la ligne HT entre Cambrai et Marquion ©RTE
